Le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs du Québec (MFFP) veut se doter d’une politique gouvernementale sur la faune au Québec. La SPCA de Montréal appuie cette initiative et encourage le public à donner son opinion en participant à la consultation publique en ligne. C’est l’occasion de vous faire entendre en vue de la rédaction de cette politique. Joignez-vous aux personnes qui l’ont déjà fait, avant le 31 décembre 2019 :
Voici les réponses de la SPCA de Montréal aux différents points soulevés dans cette consultation (vous pouvez vous servir de ce texte pour répondre à la question 6) :
- S’assurer que la notion de bien-être animal figure dans la politique.
- Se doter d’une règlementation qui confère une protection de base aux animaux de la faune en adoptant, entre autres :
– Des exigences, comme il en existe dans toutes les autres provinces canadiennes, quant à la vérification obligatoire des pièges à une fréquence déterminée afin de minimiser l’agonie des animaux pris dans les pièges.
– Des exigences plus sévères quant aux types de pièges autorisés; par exemple, interdire l’utilisation des pièges à mâchoires et des pièges par système de noyade, dans lesquels les animaux ayant une importante capacité respiratoire mettent plusieurs heures à mourir.
– Un meilleur encadrement des appâts utilisés lors de la chasse; par exemple, obliger les chasseurs à retirer les blocs de sel utilisés pour attirer les orignaux.
– Une interdiction de la chasse aux trophées qui constitue à tuer des animaux pour en faire des trophées de chasse.
- Favoriser une cohabitation harmonieuse avec la faune, y compris la faune urbaine, en misant sur :
– La sensibilisation du public.
– L’emploi de méthodes éthiques de gestion de la faune et de contrôle des populations.
– La construction de ponts et de tunnels aménagés pour le passage des animaux près des autoroutes.
- Miser sur une gestion de la faune qui s’appuie sur des données probantes, en encourageant par exemple :
– La collaboration entre le gouvernement et la communauté scientifique.
– Les investissements dans la recherche scientifique pour développer des méthodes éthiques de gestion de la faune et de contrôle des populations afin de prévenir l’adoption de solutions improvisées (comme c’est le cas actuellement dans la région de Charlevoix avec l’abattage de loups pour protéger un troupeau de caribous).
- Soutenir les efforts de conservation des habitats afin d’éviter tout stress additionnel sur les populations animales déjà perturbées par les changements climatiques.