Alyssa Flynn, conjointe d’un joueur du Canadiens de Montréal, incite les gens à faire des achats plus éclairés.
L’autre jour, à l’épicerie, j’ai entendu une femme demander : « Excusez-moi, est-ce que cette tomate est biologique? » Je n’ai pas pu m’empêcher de sourire, parce que a) cette femme aurait pu être moi et b) en posant une seule question, elle contribue à changer une industrie sans même s’en rendre compte.
Nos habitudes alimentaires sont parmi les choses les plus difficiles à changer. Principalement pour ces trois raisons :
1) nos liens affectifs;
2) nos traditions familiales;
3) nos goûts.
Pourtant, je remarque de plus en plus souvent que les gens posent des questions pour savoir d’où provient leur nourriture, comment elle est produite et si elle est biologique. Je vois des gens diminuer la quantité de sucre qu’ils consomment, manger moins d’aliments transformés, même moins de produits d’origine animale (youpi!), et se préoccuper de façon générale de ce qu’ils mettent dans leur organisme.
En réaction à cela, les compagnies locales d’aliments santé et biologiques se développent et rivalisent avec les entreprises ultrapuissantes qui valent des milliards de dollars. C’est très positif. C’est génial. Ça me donne de l’espoir.
Mais le changement qui me tient encore plus à cœur et qui, je le pense sincèrement, n’en est qu’à ses tous débuts, particulièrement pour les milléniaux, c’est celui-ci :
Une femme entre dans une boutique de vêtements et jette un coup d’œil sur un chandail qui a attiré son regard. Elle cherche l’étiquette qui, elle l’espère, n’indiquera pas « laine », « cuir » ou « fourrure ».
Après avoir constaté que c’est le cas, elle se tourne vers la vendeuse et lui demande : « Excusez-moi, savez-vous où ce vêtement a été fabriqué? ». Elle fait ensuite une recherche sur Google pour vérifier si le chandail a été confectionné dans un établissement qui assure des conditions de travail éthiques et des pratiques de fabrication écologiques. Elle sourit si elle voit la mention « Fabriqué au Canada ».
Et aussi simplement que ça, elle influence l’industrie de la mode.
C’est parce que nous n’en sommes pas encore tout à fait là que j’ai créé mon entreprise et ma ligne de vêtements, Saved Kisses: pour que les gens puissent facilement obtenir des réponses à ces questions-là. Des questions qu’ils ignoraient peut-être qu’ils devaient poser.
Étant donné que mon conjoint joue au hockey dans cette belle ville qu’est Montréal, je peux passer la « saison du hockey » à collaborer ici avec une couturière très talentueuse, et l’équipe de son studio, pour choisir soigneusement du tissu et concevoir mes échantillons, qui sont ensuite envoyés à Los Angeles pour être fabriqués.
Puisque nos vêtements sont produits localement et de façon durable, Saved Kisses peut garantir qu’elle sauve non seulement des vies animales, mais aussi celle de travailleurs et travailleuses d’usines, et en fin de compte la vie de notre planète.
Pas besoin d’effectuer des recherches pour déterminer si Saved Kisses respecte le bien-être des animaux; toute l’information se trouve juste devant vous. Nous poussons même notre démarche un peu plus loin en vous permettant, quand vous complétez votre commande, de faire un don à l’un des refuges pour animaux avec lesquels nous sommes partenaires; si vous cliquez sur « ajoutez un animal », vous pouvez choisir lequel vous voulez contribuer à sauver.
Chaque année, plus de 200 millions d’animaux sont exploités par les industries de la mode, des cosmétiques et du divertissement, mais la plupart des gens en sont peu conscients, ou pas du tout.
Ces animaux ressemblent aux chiens et aux chats avec qui nous vivons et qui se collent contre nous sur le divan — des animaux qui, nous le savons, peuvent ressentir de la douleur et des émotions. Mais, simplement parce qu’ils ne peuvent pas s’exprimer pour se défendre, ils sont constamment la cible d’abus de la part de ces industries.
Et nous sommes en mesure de modifier cette situation.
Pour le moment, comme je produis seulement des collections d’été pour Saved Kisses, voici certaines de mes marques préférées qui peuvent convenir dans d’autres contextes (l’hiver glacial de Montréal, par exemple) et qui sont fabriquées sans cruauté envers les animaux :
Stella McCartney – sacs à main de luxe
Matt & Nat – sacs et chaussures fonctionnels
Reformation – hauts et robes produits de façon durable (pas tous respectueux des animaux à 100 %, donc choisissez avec soin)
Freedom of Animals – sacs à main chics conçus par l’actrice Nikki Reed
Kanuk – solutions de rechange à Canada Goose (fabriqués avec de la bourrure de polyester plutôt que du duvet d’oie; assurez-vous seulement de demander un capuchon sans fourrure!)
Brave GentleMan – chaussures, ceintures et habits pour hommes
Wully Outerwear – manteaux
Patagonia – parkas chauds
Il y a encore très peu d’options sans cruauté animale sur le marché (même si ce segment est en croissance), alors ne soyez pas trop durs envers vous-même. Vous ne pouvez pas remplacer votre garde-robe du jour au lendemain, mais chaque petit changement que vous apporterez à vos habitudes d’achat au quotidien viendra en aide aux animaux partout dans le monde.
J’ai toujours adoré la mode, mais même moi j’ai de la difficulté à faire la transition vers une garde-robe plus responsable. Assurez-vous seulement de continuer à poser des questions, à remettre en cause ce que les boutiques perçoivent comme « normal » et à célébrer les petits gestes que vous accomplissez.
Qui sait? Peut-être qu’ensemble, avec le temps, nous arriverons à transformer toute une industrie.
Xx
Au nom des animaux,
Alyssa
Pour en apprendre davantage sur Saved Kisses, écoutez cette vidéo.