Communiqué de presse – Pour diffusion immédiate
Montréal, le 21 avril 2020 – Cette année, la période des déménagements s’annonce désastreuse en raison de la pénurie historique de logements au Québec, amplifiée par les retards dans la construction, auxquels s’ajoutent les pertes de revenus causées par la pandémie. Trouver un logis dans ces conditions s’avère extrêmement difficile, et ce l’est encore plus pour les familles qui ont un animal. La SPCA de Montréal lance donc une campagne pour demander aux membres de la Corporation des propriétaires immobiliers du Québec (CORPIQ) de faire preuve de solidarité en permettant à ces familles d’emménager avec leur animal dans leur nouveau logement. Sans ouverture de leur part, c’est une nouvelle catastrophe qui s’abattra très bientôt sur de nombreuses familles ainsi que sur les refuges pour animaux.
S’adapter urgemment à la situation hors du commun
Selon la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), le taux d’inoccupation des logements locatifs est de 1,8 % au Québec et de 1,5 % à Montréal, le plus bas depuis 2004. Les familles à faible revenus avec un animal de compagnie sont davantage touchées par cette situation en raison de leur choix de logements encore plus limité. Refuser un logement à une famille ayant un animal, c’est souvent la forcer à prendre une décision déchirante, soit celle d’abandonner son compagnon, qu’elle considère pourtant comme un membre de la famille.
« Les refuges animaliers fonctionnent au ralenti présentement, avec des effectifs réduits. Si les propriétaires de logement ne font pas preuve de souplesse, c’est un réel désastre qui nous attend très bientôt », prévient Élise Desaulniers, directrice générale de la SPCA de Montréal. « Les propriétaires ont la clé pour prévenir cette catastrophe en permettant aux familles de rester unies pendant la crise qui nous touche présentement », ajoute-t-elle.
Avec ou sans animal, les obligations des locataires demeurent les mêmes
La SPCA désire rappeler aux propriétaires que les obligations des locataires demeurent les mêmes, qu’ils aient des animaux ou pas. Légalement, ceux-ci sont obligés de conserver leur logis en bon état et de respecter la jouissance paisible des lieux des autres locataires.
La population invitée à faire pression
« En ces temps difficiles, faisons en sorte que les familles restent unies et évitons une catastrophe dans les refuges. Joignez-vous au mouvement en signant et en partageant notre pétition adressée à la CORPIQ afin que les propriétaires de logement fassent preuve de souplesse », demande Mme Desaulniers à la population québécoise.
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Source : SPCA de Montréal
Personne-ressource pour les médias : Anita Kapuscinska, conseillère principale aux communications, SPCA de Montréal, 514 656-2760, ou anitak@spca.com.
À propos de la SPCA de Montréal – Fondée en 1869, la Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux (mieux connue maintenant sous l’appellation SPCA de Montréal) a été la première organisation vouée au bien-être animal au Canada. Elle est aujourd’hui le plus grand organisme de protection des animaux au Québec, s’exprimant en leur nom partout où règne l’ignorance, la cruauté, l’exploitation ou la négligence.