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FOIRE AUX QUESTIONS

 

Les activités reliées à l’élevage des animaux pour leur fourrure se déroulent le plus souvent dans l’ombre, loin du regard du public. Voici les réponses aux questions les plus fréquemment posées sur les fermes à fourrure.
Quelles sont les espèces d’animaux élevés pour leur fourrure au Québec?
Les animaux élevés sur les fermes à fourrure ne sont-ils pas domestiqués à force d’avoir vécu en captivité depuis plusieurs générations?
Comment sait-on que l’élevage pour la fourrure cause de la détresse psychologique aux animaux?
Pourquoi ne pas simplement mettre en place des exigences plus strictes en matière de bien-être animal dans ces élevages?
En quoi la vie des animaux élevés pour leur fourrure diffère-t-elle de celle de leurs congénères en milieu naturel?
Les codes de pratiques publiés par le Conseil national pour les soins aux animaux d’élevage (CNSAE) n’encadrent-ils pas le traitement des animaux élevés pour leur fourrure afin d’assurer leur bien-être?
En quoi l’élevage des animaux pour leur fourrure menace-t-il la santé publique?
Est-ce que le Code de pratiques pour le soin et la manipulation des visons d’élevage comprend des protocoles de biosécurité en lien avec la prévention de la propagation de la COVID-19 sur les fermes?
Quel impact l’élevage d’animaux pour leur fourrure a-t-il sur l’environnement?
Les solutions de rechange synthétiques à la fourrure ne sont-elles pas plus dommageables pour l’environnement que la fourrure provenant de l’élevage?
Combien de fermes à fourrure sont en opération au Québec?
Pourquoi demander une interdiction si l’industrie est déjà en train de disparaître au Québec?
Quelles sont les grandes marques qui ont renoncé à l’utilisation de la fourrure dans leurs collections?
Quelles seraient les répercussions économiques d’une interdiction des fermes à fourrure?
Si on interdit l’élevage des animaux pour leur fourrure ici au Québec, n’encourage-t-on pas par le fait même l’importation de fourrures produites dans des conditions encore pires ailleurs dans le monde?
Quels sont les pays qui ont déjà interdit l’élevage des animaux pour leur fourrure?
Interdisons les fermes à fourrure! Demandez à votre député.e provincial.e de mettre fin à cette industrie menaçante.

Saviez-vous que?

De très nombreuses victimes…

Un vison femelle a en moyenne 4 visonneaux par portée. Un élevage de 200 femelles produit environ 735 visonneaux qui sont tous abattus dans la même année, à l’exception de ceux qui remplacent les visons reproducteurs qui sont abattus27.

Un renard femelle a en moyenne 3 renardeaux par portée. Jusqu’à 50 % des renardeaux sont gardés pour la reproduction et le tiers des renards reproducteurs sont abattus (information obtenue auprès du Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec).

91,8 % des visons tués au Québec en 2018 ont été élevés en captivité (36 600 visons élevés en captivité et 3 265 piégés28).

Au cours des dernières années, le nombre total d’animaux dans l’ensemble des fermes à fourrure du Québec a diminué de façon significative29: de 92 % dans le cas des renards, et ce, de 2010 à 2020; et de 66 % dans le cas des visons, et ce, de 2010 à 2019.

Une belle avancée :

La Colombie-Britannique interdira l’élevage de visons à partir d’avril 2023 et la vente des peaux de visons à partir de 202530.

Des données économiques :

—  Selon une enquête de la CBC, des programmes fédéraux et provinciaux d’aide financière (comme celui du MAPAQ31) continuent de soutenir les fermes à fourrure alors que le problème vécu par l’industrie découle du déclin du marché (les ventes de peaux produites par les fermes canadiennes sont passées de 214 M$ en 2013 à 44 M$ en 2019). Nous sommes en droit de nous demander si des subventions et prêts gouvernementaux ne supportent pas artificiellement une industrie qui vient non seulement à l’encontre des valeurs de la population canadienne et québécoise, mais qui est également non rentable.

— Le prix de vente moyen d’une peau de vison au Québec en 2018 était de 30,89 $32.

— En 2018, des 1 589 000 peaux vendues au Canada, 33 600 provenaient du Québec, ce qui représente seulement 2,11 % des ventes33.

La totalité, soit 100 %, des peaux provenant des élevages québécois sont exportées; à 98 % vers les États-Unis. La Finlande, la Grèce, la Russie et la Corée du Sud se partagent le reste34.

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Crédit photo : Jo-Anne McArthur | We Animals