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Plusieurs familles contraintes d’abandonner leur animal

Communiqué de presse – Pour diffusion immédiate

Montréal, le 30 juin 2020 – La période des déménagements est toujours très occupée pour les refuges, mais elle risque de l’être encore plus cette année. Les répercussions de la pandémie sur les revenus, la pénurie historique de logements au Québec et les retards dans la construction rendent la recherche d’un logis très difficile pour tout le monde et particulièrement critique pour les familles ayant des animaux. Depuis le 1er juin, plus d’une centaine de familles en détresse ont contacté la SPCA de Montréal – souvent en larmes – parce qu’elles sont incapables de trouver un logis abordable leur permettant de garder leur animal.

Familles et refuges en paient le prix

Des familles responsables, qui adorent leur chien, leur chat ou leur lapin et qui s’en occupent très bien, mais qui sont forcées de se séparer de leur compagnon simplement parce qu’elles n’arrivent pas à trouver un logement abordable qui accepte les animaux. « Ces familles, victimes de la situation, sont à court de ressources. Leur refuser un logement, c’est les obliger à se séparer de leur animal, qu’elles considèrent pourtant comme un membre à part entière de leur famille », souligne Élise Desaulniers, directrice générale de la SPCA de Montréal. « Il s’agit d’une situation triste et injuste », ajoute-t-elle.

La population veut du changement

Face à cette affligeante réalité, la SPCA de Montréal a lancé une pétition en avril dernier demandant aux membres de la Corporation des propriétaires immobiliers du Québec (CORPIQ) de faire preuve de solidarité en permettant à ces familles d’emménager avec leur animal. Depuis, la pétition a reçu un appui massif de la population avec plus de 25 000 signataires. Les propriétaires de logement ont la clé pour alléger cette situation extrêmement pénible pour des milliers de personnes. Puisque des déménagements auront lieu tout l’été, il est encore temps de se montrer solidaire et de freiner cette catastrophe qui touche beaucoup trop de familles en ce moment.

Rappelons que selon la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), le taux d’inoccupation des logements locatifs est de 1,8 % au Québec et de 1,5 % à Montréal, le plus bas depuis 2004. Les familles à faible revenu ayant un animal sont davantage touchées par cette situation en raison de leur choix de logements encore plus limité.

Avec ou sans animal, les obligations sont les mêmes

La SPCA de Montréal rappelle aux propriétaires que les obligations des locataires demeurent les mêmes, qu’ils aient des animaux ou pas. Légalement, ceux-ci sont obligés de conserver leur logis en bon état et de faire en sorte que les autres locataires puissent jouir paisiblement des lieux.

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Source : SPCA de Montréal

Personne-ressource pour les médias : Anita Kapuscinska, conseillère principale aux communications, SPCA de Montréal, 514 656-2760, ou anitak@spca.com.

À propos de la SPCA de Montréal – Fondée en 1869, la Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux (mieux connue maintenant sous l’appellation SPCA de Montréal) a été la première organisation vouée au bien-être animal au Canada. Elle est aujourd’hui le plus grand organisme de protection des animaux au Québec, s’exprimant en leur nom partout où règne l’ignorance, la cruauté, l’exploitation ou la négligence.

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