Montréal, le 21 mars 2018 – C’est aujourd’hui, le mercredi 21 mars, que la SPCA de Montréal se fera entendre lors des consultations particulières sur le projet de loi 128, qui interdirait certaines races de chien au niveau provincial.
Bien que la SPCA de Montréal appuie l’adoption d’une loi provinciale pour répondre au problème des chiens dangereux, elle est d’avis qu’une telle loi devrait viser les facteurs qui augmentent réellement le risque de comportements agressifs chez le chien plutôt que de cibler les animaux en fonction de leur race ou apparence physique. Cette dernière approche ne repose sur aucune base scientifique, elle va à l’encontre de l’avis des experts et s’est avérée inefficace là où elle a été adoptée.
La SPCA de Montréal recommande également l’ajout de mesures essentielles pour faire face au problème des chiens dangereux, mais qui ne sont pourtant pas prévues dans le projet de loi, notamment la création d’un registre provincial des morsures canines et la possibilité d’interdire à certains individus de posséder un chien.
Par ailleurs, advenant que les dispositions du projet de loi visant certaines races soient maintenues par le gouvernement, les amendements proposés par la SPCA de Montréal viendraient en atténuer les effets néfastes. Par exemple, la SPCA propose que les refuges, et les autres organismes voués à la protection des animaux, puissent continuer à placer en adoption les chiens appartenant aux races visées pourvu que ceux-ci soient stérilisés et aient passé avec succès une évaluation comportementale.
« La SPCA de Montréal estime que le législateur se doit de mettre en place des mesures éprouvées, basées sur des données probantes ainsi que sur l’avis d’experts dans le domaine canin. D’autant plus qu’il s’agit de sécurité publique. En ayant recours à des mesures ciblant certains chiens en fonction de leur race ou apparence physique, le projet de loi 128 fait fausse route », a déclaré Me Sophie Gaillard, avocate au département de Défense des animaux de la SPCA de Montréal.
« La SPCA de Montréal est heureuse de témoigner aux côtés de vétérinaires spécialisés en comportement animal, d’experts en épidémiologie des morsures de chien, dont le coroner du Québec, qui ont tous conclu que les interdictions de races ne renforcent pas la sécurité publique », a souligné Élise Desaulniers, directrice générale de la SPCA de Montréal.
Me Sophie Gaillard et Me Alanna Devine, directrice du département de Défense des animaux de la SPCA de Montréal, seront disponibles pour répondre aux questions des médias après leur présentation, qui aura lieu le mercredi 21 mars à midi à l’Assemblée nationale.
- Visitez le www.entoutesecurite.com pour faire valoir votre point de vue auprès du gouvernement concernant le projet de loi 128 et pour en apprendre davantage sur les recommandations de la SPCA de Montréal ;
- Demandez à votre député.e de s’opposer à cette législation discriminatoire.
Crédit photo: Jo-Anne McArthur | We Animals
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