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La SPCA de Montréal salue le projet de loi 67 déposé hier par la ministre LeBel

Communiqué de presse – pour diffusion immédiate

La SPCA de Montréal salue le projet de loi 67 déposé hier par la ministre LeBel 

Enfin la lumière au bout du tunnel pour l’accès aux soins vétérinaires  

 

Montréal, le 5 juin 2024 – La SPCA de Montréal salue les avancées majeures proposées par le projet de loi 67 déposé hier par la ministre responsable de l’administration gouvernementale et présidente du Conseil du trésor, Sonia LeBel. Ce projet de loi devrait permettre, entre autres, aux vétérinaires œuvrant au sein d’organismes à but non lucratif (OBNL) d’offrir des services directement au public. Une mesure qui, si elle est adoptée, contribuera significativement à l’amélioration de l’accessibilité aux soins vétérinaires pour le public.  

Sur le terrain – une triste réalité qui pourrait enfin changer ! 

Laurence Massé, directrice générale de la SPCA de Montréal, témoigne : «Imaginez le scénario : une famille est aux prises avec un imprévu médical sérieux pour son animal de compagnie. Après une consultation vétérinaire, elle apprend qu’un traitement est possible et que le pronostic est bon, mais qu’il en coûtera quelques centaines ou parfois des milliers de dollars pour le compléter. Si cette famille n’est pas en mesure de débourser ces frais (ou de souscrire à un prêt), elle a le choix entre laisser son animal souffrir, demander une euthanasie, ou céder son animal à un refuge pour que celui-ci lui octroie les soins nécessaires. »  

Le hic? Actuellement, les vétérinaires travaillant pour les refuges n’ont pas le droit d’offrir leurs services directement au public : la famille doit officiellement abandonner son animal. Celui-ci sera traité, mais ne pourra être remis à sa famille. Il devra être adopté par une autre famille, qui à son tour, pourrait éventuellement être forcée de l’abandonner si un autre imprévu médical coûteux survient…  

Depuis plusieurs années, la SPCA de Montréal plaide pour une révision du Code des professions afin de permettre aux vétérinaires travaillant au sein d’OBNL d’offrir des soins vétérinaires directement aux animaux du public. Le dépôt du projet de loi survenu hier est une concrétisation de cet objectif. « Nous sommes convaincus que ces nouvelles mesures bénéficieront grandement aux animaux et aux familles québécoises », déclare Madame Massé. 

Un abandon sur six pour des raisons médicales 

Selon Madame Massé, l’incapacité à payer les soins médicaux de l’animal est à l’origine d’un abandon sur six au refuge. « Seulement dans les 4 premiers mois de 2024, ce sont plus de 166 animaux qui ont été abandonnés pour cette raison, une triste réalité qui pourrait être évitée si nos vétérinaires pouvaient offrir leurs services au public. Nous avons la main-d’œuvre et l’expertise pour le faire, mais nous avons les mains liées par le Code des professions. » 

La SPCA de Montréal continuera de suivre de près l’évolution de ce projet de loi et de travailler en étroite collaboration avec les autres acteurs du milieu pour assurer un accès aux soins vétérinaires pour tous les animaux de compagnie au Québec. 

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Source  : SPCA de Montréal www.spca.com  

À propos de la SPCA de Montréal 
Fondée à Montréal en 1869, la Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux (mieux connue sous le nom de « SPCA de Montréal ») fut la première organisation vouée au bien-être animal au Canada. La SPCA de Montréal a parcouru un long chemin depuis sa fondation : elle est maintenant le plus grand organisme de protection des animaux au Québec, s’exprimant au nom des animaux partout où règnent l’ignorance, la cruauté, l’exploitation ou la négligence à leur endroit. 

Renseignements médias :  

Tök communications 514 247-0526 
Marie-Hélène Avon, mariehelene@tokcommunications.ca 

 

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